dimanche 27 avril 2008

Sociologie et déviants de l’escalator



Avertissement : ceci est un article satirique rédigé uniquement avec du second degré. Il est à prendre comme tel ! (Je ne suis pas assez méchant et sadique pour réellement penser tout ce que j’y dis… du moins je pense moins de choses que ce que j’en dis ! =P)


Dans la vie d’un Parisien, le temps passé sur les divers escalators que compte l’agglomération parisienne (que ce soit dans les stations de métro et de RER, ou encore dans les centres commerciaux) peut être particulièrement remarquable.
Imaginez un peu tout ce temps perdu à grimper quelques mètres à une vitesse limitée à 3 km par heure (c’est la vitesse de croisière de nos chers escalators), alors qu’en montant les marches de l’escalator en mouvement, on peut facilement doubler cette vitesse !

Faisons un calcul simple : un Parisien qui fait environ deux heures de transports aller-retour cinq jours par semaine pour aller à son travail, rencontre trois escalators par trajet. En faisant un aller-retour, il prendra donc six escalators par jour. Supposons maintenant qu’en montant (ou descendant) les marches de l’escalator au lieu de rester immobile, il gagne en moyenne cinq secondes par escalator. Et bien sur un an il aura fait un gain de plus ou moins deux heures un quart. Et ce chiffre peut monter bien plus haut puisque notre parisien prend aussi le métro et le RER et va dans des centres commerciaux le week-end pour sortir de chez lui et profiter de la vie parisienne ! Et quoi qu’on en dise, deux heures et quart ou plus d’économisés sur une année, c’est autant de temps à consacrer à des activités plus utiles intéressantes telles que le sommeil, le sport (footing, gym, sexe, etc.), ou encore le glandage devant la télé.

C’est donc dans le but de réduire tout ce temps gâché sur les escalators, mais aussi parfois tout simplement pour éviter de manquer un train ou pour éviter d’arriver en retard à un rendez-vous ou au travail, qu’une règle sociale inconsciente et non-verbale s’est instaurée entre Parisiens : les mamies et apparentés ainsi que les larves qui ne veulent pas monter les marches de l’escalator restent sur le côté droit, tandis que les gens « normaux » montent les marches sur le côté gauche de l’escalator.

Mais hélas pour lui, le Parisien est régulièrement confronté à un Mal urbain particulièrement violent, qui sévit à toutes les périodes de l’année, à toute heure de la journée (mais on remarque particulièrement ce Mal lorsqu’on est pressé, le matin en allant au boulot par exemple), bref tout le temps et sans jamais prévenir : le connard qui reste planté à gauche sur l’escalator et qui n’a rien compris à la vie.


Description du Mal

Pour rester le plus précis possible dans la description du Mal, il convient de distinguer deux types de connard qui reste planté à gauche sur l’escalator : le touriste dans un premier temps, et ensuite le gros boulet de la vie qui ne sert à rien.


Le touriste

Le touriste (il est à noter que le Français non Parisien (dit provincial) peut aussi être inclus dans cette catégorie lorsqu’il se plante à gauche sur l’escalator), très facile à dénicher à Paris et ses alentours du fait de l’attrait touristique de la région capitale, est des deux types de connard qui reste planté à gauche sur l’escalator le plus excusable. D’une culture urbaine (ou pas) souvent très différente de la culture urbaine parisienne, le touriste n’arrive pas toujours à comprendre qu’à Paris il n’y a pas que des touristes comme lui, mais qu’il y a aussi un nombre important, pour ne pas dire majoritaire, d’autochtones appelés « Parisiens » qui vivent et travaillent tout au long de l’année dans la ville et/ou sa banlieue, et qui sont généralement pressés sur les escalators (pour les raisons que nous avons évoqué un peu plus tôt).

Parfois le touriste n’aime pas beaucoup le Parisien qui s’est peut être auparavant amusé avec lui en lui indiquant volontairement une mauvaise direction (ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres, car le Parisien est généralement très inspiré pour s’amuser à l’encontre du touriste). Et sa non-adaptation à la norme sociale de l’escalator peut ainsi être partiellement volontaire : le touriste cherche ainsi à embêter, taquiner, voire à se venger du Parisien qu’il ne porte que peu dans son coeur.


Le gros boulet de la vie qui ne sert à rien

Parfois l’incarnation du Mal de l’escalator est, aussi étonnant que cela puisse paraître, Parisien. Et quand le connard qui reste planté à gauche sur l’escalator est Parisien, il accumule toutes les tares imaginables (mieux vaut ne pas faire une liste desdites tares, elle serait bien trop longue).

Le gros boulet de la vie qui ne sert à rien se croit généralement seul au monde, et lorsqu’il se rend compte qu’il n’est pas seul, il continue de faire comme s’il était seul. C’est d’ailleurs pour ça qu’il se met à gauche sur l’escalator : pourquoi se mettre à droite alors qu’on est seul au monde ?

Et dans la famille du gros boulet de la vie qui ne sert à rien et reste planté à gauche sur l’escalator ils sont nombreux. Peut être est-ce là la justification de la déficience sociale du connard qui reste planté à gauche sur l’escalator… Ainsi il a notamment pour cousin le connard qui diffuse et veut partager sa musique de merde avec son portable dans les lieux publics en ne réalisant pas que tout le monde n’a pas des gouts musicaux aussi mauvais, le connard qui reste assis sur un strapontin dans le métro alors que la rame est bondée, le boulet qui ne connait ni la douche ni le déodorant et qui prend le métro à l’heure de pointe, ou encore la pseudo racaille qui se croit supérieure aux autres car il a trois portables en sa possession dont deux qu’il a volé et qui insulte les gens qui le regarde dans la rue (parfois ce dernier est le même que celui qui diffuse de la musique avec son portable).


Différentes techniques pour se débarrasser du Mal

Heureusement, le connard qui reste planté à gauche sur l’escalator n’est pas une fatalité. Sauf s’il n’est pas isolé (parfois le Mal est contagieux : un connard reste planté à gauche et tout ceux qui arrivent après sur l’escalator font de même…), plusieurs méthodes plus ou moins extrêmes existent pour se sortir de la situation difficile qui vous fait perdre de précieuses secondes.


La méthode soft

Se placer derrière le connard qui reste planté à gauche sur l’escalator, et dire bien fort et en articulant « excusez-moi mais je crois que vous gênez ». Généralement le Mal disparaît rapidement dans cette situation puisque tous les gens sur l’escalator qui se sont bien placé à droite regarderont le connard avec un air et un regard signifiant « encore un boulet qui n’a pas compris qu’il faut rester à droite lorsqu’on ne monte pas les marches ». Le connard qui était resté planté à gauche de l’escalator se sentant humilié, il aura peu de chance de recommencer son crime. Par conséquent vous aurez fait grand bien pour tous les Parisiens confrontés au Mal.


La méthode violente

Jouer un aveugle (pour plus de réalisme ne pas hésiter à mettre des lunettes noires et à tenir une canne) et bousculer violemment le connard qui reste planté à gauche sur l’escalator. Si le connard se remet de sa chute, lui dire de manière neutre que vous ne pouviez pas savoir qu’un idiot resterait sur la partie gauche de l’escalator qui doit en principe rester dégagée. Cette méthode est plus efficace sur un escalier mécanique qui descend et s’il n’y a personne devant le connard qui reste planté à gauche pour amortir sa chute.

Dans le même genre : appuyer sur le bouton d’arrêt de l’escalator, puis relancer l’escalator une fois que le connard qui s’était planté à gauche ai violemment trébuché. Evidemment, s’assurer que personne ne vous voit appuyer sur le bouton.


La méthode radicale

Se placer derrière l’individu, sortir un briquet, et mettre le feu à ses vêtements. Dès lors, soit il se mettra tout seul à dévaler les marches vous laissant le passage libre, soit il s’excitera tout seul en restant sur la marche. Dans cette seconde situation, lui indiquer qu’il y a un extincteur en haut de l’escalator (si le connard n’est pas francophone, mimer l’extincteur pour se faire comprendre). En toute logique le connard devrait se précipiter pour monter les marches, vous laissant une nouvelle fois le passage libre.


Evidemment, d’autres méthodes existent pour se débarrasser du connard qui reste planté à gauche sur l’escalator. Laissez libre cours à votre imagination, et éventuellement faites part de votre technique dans les commentaires.

jeudi 17 avril 2008

Eyes open. Cette fois c'est fait.



« Parce que je suis Moi, et qu’il reste Lui. »

Arrêter d’aimer c’est comme arrêter de manger des trucs hyper caloriques et ultra chimiques. Parce que comme pour la mal bouffe on continue en sachant que c’est mauvais.

Arrêter d’aimer c’est comme arrêter de fumer. Parce que comme pour les clopes on est dépendant et on aimerait pouvoir continuer si ça ne nous tuait pas à petit feu.

Arrêter d’aimer c’est comme arrêter de vivre. Parce que nous sommes des hommes, et que certains hommes s’aiment et en font leur raison de vivre, et que la vie n’a plus de sens après ça.


« Parce que je suis Moi, que tu es Toi, et qu’il reste Lui. »

« C’est en tombant qu’on apprend. » J’aurai beaucoup répété cette phrase en deux jours, parce qu’il fallait qu’elle lui soit dite, parce que je la pense, et parce que grandir et comprendre ses erreurs pour ne plus les refaire est la meilleur manière de se faire pardonner.

En attendant, de mon côté, je n’ai toujours pas appris une chose : arrêter d’espérer, et même de croire tout simplement. Alors je vais continuer de tomber, toujours plus bas. Et « c’est la vie » comme disait sans cesse hier l’Inconnu du TGV, derrière moi.

Demain je me lèverai, et ça ira mieux parce qu’il le faut. Toi tu seras là. Mais tu n’es pas Cette Personne. Tu ne seras jamais Cette Personne. Ni même celle d’avant. Tu ne seras que Toi, et saches que les deux derniers ont mis la barre bien trop haute pour Toi. Alors s’il te plait oublie-moi avant même que je sache qui tu es. Parce que je ne veux plus tomber, parce que je n’ai plus rien à apprendre.


...

J’me sens seul dans ce putain de TGV. J’me suis même rarement senti aussi seul. Et pourtant, pour la première fois je ne veux même pas qu’il fasse demi-tour, parce que je sais que ça ne servirait à rien, sauf peut être à ce que je m’auto-enterre un peu plus…


Par Re$. qui imaginais les billets violets un peu plus… émouvants à tenir…
« L’argent ne fait pas le bonheur. » (Le bonheur est immatériel et commence par un A…)